Je ne reviendrai plus respirer la cabane
Poser mes doigts absents sur les murs échardés
Ne verrai les saisons se grimer en hiver
Les fleurs espérer terre
L’herbe rire en rosée
Je ne tournerai plus ma langue dans le bol
Il reste un fond de vase que tu iras jeter
Par six fois effacée par ta langue de bois
Me coulerai en douce
Dans les nuits souvenirs
Une brise de rien effleurera ta nuque
Quand au jour des tempêtes suintera solitude
Comme un regret de corps et de douceur éteints
Mais ne serai plus là
Eve de Laudec 8/11/14