Du bonheur d’instant poétique.

Hier soir, dans le cocon de Première Ligne, chez Cécile Odartchenko nous avons dit adieu aux sublimes sculptures de Lysiane Schlechter qui ont ravi nos regards pendant un mois à la galerie. Lysiane au doux prénom est une artiste autant sensible de ses mains que du regard qu’elle pose sur chacun. Merci à elle de sa délicatesse amicale.

Cerise sur le gâteau, ou sur la termitière (clin d’oeil à Lysiane),  Cécile Odartchenko , toujours généreuse,  recevait également Lambert Schlechter qui nous a offert la primeur de quelques poèmes encore inédit.

Lambert qui nous a offert la primeur de quelques poèmes encore inédits (à paraître dans quelques jours). Sous le charme de ses neuvains, forme qu’il affectionne dorénavant, nous avons retrouvé la puissance musicale de ses mots simples, cette magie qui émane de sa poésie alliant tristesse à vitalité, humour à saisissement, prescience à réalisme. Je ne ferai pas ici une étude de sa poésie, on n’explique pas l’inexplicable, je préfère laisser le charme opérer. J’avais juste l’envie de témoigner de l’enchantement (oui, le mot n’est pas trop fort, je me sens petite fille qui croit encore que la poésie appelle la poésie) de cette rencontre nourrissante de l’esprit, qui s’est prolongée comme d’habitude par une tablée au resto du coin pour nourrir gaiement le corps. Une soirée de conversations à bâtons pas corrompus et pétales de fleurs, d’interrogations multiples et de pans de vie dévoilés, très justement arrosée du vin de l’amitié, de francs sourires comme si vieux amis, émotion.

Avec la tendresse respectueuse qui me porte vers lui, je dirai que Lambert est un grand bonhomme.

Merci.

19 juin 2014

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