Lorsque le cœur hoquette, se spasme et puis déteint
Que la bouche n’a plus cri, que l’appel est sans frein
C’est que la lune est pleine,
C’est qu’il est temps, enfin,
Quand on conjugue jamais, perdu, ou le mot fin
Sans que cette grammaire soit couverte par des reins
C’est que la lune est pleine
C’est qu’il est temps, enfin
Dansons, dansons, sorcières, dansons les mal étreints
Dans ce rond de lumière, dansons, nous, les zinzins
C’est que la lune est pleine
C’est qu’il est temps, enfin
A la prochaine lune on ne dira plus rien
Eve de Laudec 2009