Mes amis

Mes amis dans quel inconnu
Vous ai-je un jour perdus de vue
Patisande choisit de plonger
Dans une mare sans clarté
Orphalide préféra cacher
Que dans son âme l’avais blessé
Goralyo m’en a tant voulu
De ne pas être l’absolu

Quand Calidalus éteignit
Les étincelles de mon regard
Pour ranimer vous ai choisi
Mais il était déjà trop tard

Mes amis un jour vous verrez
La fille au regard délavé
Dans le sable un coude planté
Qui réapprend à respirer
Doucement vous la pousserez
Pour une nouvelle traversée
Enfin sa main vous lâcherez
Elle nage elle nage elle a gagné

Mes amis dans mon cœur restez
J’ai conjugué Fidélité

Eve de Laudec 2008

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